Bientôt de passage chez nous ?
Vous trouverez sur cette page diverses recommandations visant à préparer au mieux votre séjour à Sainte-Ormelune, capitale du Val des Sylphes !
Une documentation détaillée peut être obtenue auprès de l’Office du tourisme qui se fera en outre un plaisir de vous accompagner dans vos démarches de recherche d’un logement et d’activités à faire sur place.
Conditions météorologiques
Nuit pérenne
En raison d’une anomalie céleste, le Val des Sylphes est plongé dans la nuit vingt-quatre heures sur vingt-quatre et trois-cent-soixante-cinq jours par an. Les animaux et la flore se sont adaptés à cette contrainte afin de survivre, ce qui permit le développement d’espèces uniques au monde (c.f. : « Mutations locales »).
La température annuelle moyenne du Val des Sylphes s’élève à 7°C, avec une moyenne hivernale à – 18° et une moyenne estivale à 16°, conséquence du climat continental environnant qui les adoucissent. Fort heureusement ! Sans eux, le froid glacial qui régnerait dans la vallée la rendrait inhabitable. Il est toutefois avisé, à plus forte raison si vous comptez nous rendre visite entre septembre et avril, d’apporter des vêtements chauds (anorak, parka, polaires, bonnet, écharpe, gants…).
Bon à savoir : En cas de nécessité, des commerces sont évidemment à la disposition des voyageurs pour s’approvisionner en habits. La laine des moutons-nuées de Sainte-Ormelune est d’ailleurs d’une qualité proverbiale !
Hiver rigoureux
Les hivers de Sainte-Ormelune font partie des plus froids d’Europe. Non content d’être bien vêtu, prenez garde aussi aux chutes de neige, levées de brume, formations de crevasses et risques d’avalanches, plus particulièrement si vous envisagez de vous aventurer en montagne.
Attention ! L’isolement est un facteur d’accident dans près de 56 % des cas tandis que l’insuffisance d’équipement est impliquée dans 69 % des hospitalisations.
Prenez soin de consulter le bulletin météo en préambule d’un éventuel projet d’aventure. Prévoyez de l’eau en abondance, de la nourriture, des vêtements de rechange, des lampes frontales et une couverture de survie. Il est aussi conseillé de se procurer un Soleil de poche, une technologie locale qui vous protégera du froid autant que de l’obscurité !
Notez que tout itinéraire empruntant un sentier classé « sensible » doit être signalé à l’Office du tourisme 48 heures au moins avant le départ. Un guide certifié est de surcroît imposé à tout voyageur déterminé à se lancer sur un chemin classé « périlleux ».
Le non-respect des consignes de sécurité est passible d’une amende, d’une interdiction de pénétrer les réserves naturelles du Val des Sylphes ou d’une obligation d’évacuer la région.
Bon à savoir : Une formation aux premiers secours peut être exigée dans certains cas, en particulier si la Lune est d’humeur rousse ou froide.
Aléas climatiques
En des circonstances exceptionnelles, certains éléments de l’écosystème ormelunien, à l’exemple des meneurs d’orages et des caligaux, sont capables de provoquer des anomalies météorologiques localisées. Aussi est-il fortement recommandé de se renseigner auprès de l’Office du tourisme de Sainte-Ormelune sur les apparitions, déplacements et migrations des espèces natives.
Bon à savoir : Une brochure sur les particularités de la faune et de la flore ormelunienne est éditée par la mairie depuis 1996 et régulièrement mise à jour. Un exemplaire vous sera donné lors de votre première visite à l’Office du tourisme.
Notez que les célébrations, marchés, processions et festivals sont susceptibles d’être annulés si les conditions ne permettent pas un déroulement convenable. Les organisateurs, habitués aux imprévus, vous rembourseront dans ce cas. Mais ne partez pas trop vite ! Les artistes et comédiens de Sainte-Ormelune ne sont pas ordinaires : tous sont capables d’adapter leur jeu et de poursuivre une chorégraphie ou pièce de théâtre envers brume et blizzard…
Vivre avec la faune
À l’image de toutes les réserves naturelles de France, le Val des Sylphes regorge d’espèces rares, fragiles et imprévisibles qu’il convient de traiter avec respect. Pour ce faire, différents procédés ont été instaurés lors de l’arrêté du 23 avril 2005.
► Les bêtes sauvages ne doivent en aucun cas être nourries. La seule exception tolérée concerne la faune aux environs du lac Follet, qui approche volontiers les promeneurs, et pour laquelle des distributeurs d’une nourriture spécifiquement étudiée ont été mis en place. Il est à noter que ces sachets « Bise Cuite » (dont l’emballage est biodégradable) visent moins à encourager l’apprivoisement de la faune qu’à prévenir son intoxication à cause de produits inadaptés offerts par des touristes imprudents.
► L’environnement doit être laissé intact. Aucun camping sauvage, abandon de déchets, feu de camp et prélèvement de minerais ou végétaux n’est permis dans la réserve. Les animaux de compagnie doivent être tenus en laisse. De récentes observations ont prouvé que la destruction de leur habitat entraîne un accroissement considérable des attaques de loucans sur les randonneurs. Il est primordial qu’un tel phénomène soit jugulé.
► L’acquisition d’un leurre acoustique et olfactif (ou Trompeur, marque déposée) est obligatoire lors des randonnées en périodes de migration et reproduction de la faune locale. Plus d’informations auprès de l’Office du tourisme.
Avertissement : Quitter les sentiers balisés est interdit pour votre propre sécurité. Nous vous remercions de signaler tout défaut de balisage à la mairie dans les plus prompts délais.
Risques sanitaires et psychologiques
Le Mal des Sylphes
Jamais le mot « dépaysement » n’est si bien employé que pour désigner l’état des voyageurs établis à Sainte-Ormelune. Couramment appelé « mélancolie », le Mal des Sylphes se décline en une série de symptômes parmi lesquels : une sensation d’amertume, d’épuisement, d’anxiété, de désorientation et plus rarement de dépression ou paranoïa. Les résidents occasionnels de la ville en sont les plus fréquentes victimes.
Le Mal des Sylphes résulte d’une durée de vie prolongée au sein d’un environnement nocturne, suscitant une carence en vitamine D ainsi qu’une baisse de la production de mélanine et sérotonine. N’en déplaise aux langues badines, aucune étude scientifique n’a démontré que la nuit de Sainte-Ormelune influence différemment l’être humain que les longues nuits du Grand Nord.
Toute sensation inhabituelle et persistante de mal-être doit cependant être prise au sérieux et donner lieu à une consultation avec le Centre de Soin des Voyageurs dans les plus brefs délais.
Mystifications et légendes locales
Sainte-Ormelune est une ville riche de nombreuses histoires inspirées de faits réels ou fictifs. Il est fort probable que des circonstances (visite du musée, conversations au restaurant…) vous amènent à entendre quelques-unes d’entre elles. Ces récits doivent être considérés avec désinvolture et légèreté.
De rares cas de touristes sujets à des crises d’angoisse sont directement imputables à une croyance prononcée dans les légendes urbaines qui sont au cœur de la culture ormelunienne. Celles-ci sont avant tout un motif de divertissement ancien et populaire permettant à nos concitoyens d’oublier la pénibilité d’une vie quotidienne au sein d’une ville plongée dans la nuit et cernée par un environnement hostile.
Bien qu’il soit d’usage de jouer le jeu – notamment en présence d’enfants – et de raconter diverses anecdotes relatives à l’activité d’entités surnaturelles dans le Val des Sylphes en s’accompagnant de force gestuelles et mimiques, il est tout à fait possible pour les voyageurs de se dérober à cette coutume.
Vous êtes à Sainte-Ormelune pour vous amuser, ne l’oubliez pas !
La Peste pâle
Aussi appelée « Syndrome du sang argenté », la Peste pâle est une maladie grave toujours fraîchement imprimée dans les mémoires ormeluniennes. Découverte en 1935 par le docteur William Quillin, ses symptômes comprennent, entre autres, des maux de tête et de ventre, des nausées, délires, terreurs nocturnes, hallucinations, décoloration de l’épiderme (les « points bleus »), anévrismes et nécroses. La maladie est notamment reconnaissable à l’apparence argentée qu’elle confère au sang.
La Peste pâle est supposée éteinte depuis les années 40. À l’heure actuelle, le risque de contamination est considéré comme quasi nul par les autorités sanitaires mais ne doivent en aucune façon décourager nos visiteurs à procéder à une observation régulière et minutieuse de leur propre corps. « Prudence », dit-on, « est mère de sûreté ».
Tout changement d’état anormal se conformant à au moins trois des symptômes précédemment cités doit se traduire par une évacuation immédiate vers l’hôpital de Sainte-Ormelune.
Et maintenant, vous voilà prêt à nous rejoindre !