« Que faire à Sainte-Ormelune », pensez-vous ?
Voyez plutôt…
La place Grande-Étoile
Sous le centre-ville de Sainte-Ormelune repose un secret bien gardé. Des catacombes ? Que nenni. Des vestiges archosauriens ? Mieux encore. C’est « Hybris », météorite de 112 mètres de diamètre, qui dort d’un sommeil de plomb depuis qu’elle percuta la Terre il y a près de 3000 ans à une vitesse estimée à 40 km/s ! Son impact n’est d’ailleurs pas étranger à la formation du Lac Follet…
En 1894, Jean-Paul Mélion de Chesnes choisit l’endroit pour établir le campement de la commission qu’il préside, campement qui bientôt fit place à un hameau, hameau promis à devenir un village, un village désormais une ville forte de douze mille habitants !
Si la place Grande-Étoile est un lieu incontournable pour les touristes, notamment dans le cadre de son marché traditionnel, du Festival des Lumières et du Défilé des Anomalies, gare à ses dédales de ruelles ! On ne sait combien de voyageurs disparus y cherchent toujours les lueurs chaleureuses et salvatrices de la grande place.
Le lac Follet
Refuge d’espèces uniques au monde telles que le poisson-cristal, la loutre de Cassie et le phénocanthe, le lac Follet est aussi le lieu idéal pour un pique-nique aux chandelles ou une demande en mariage impromptue !
Besoin d’une bouffée d’air frais ? Empruntez le sentier pédestre pour tutoyer l’onde et côtoyer la forêt où les majestueuses créatures de la nuit approcheront peut-être pour vous présenter leur respect.
Une irrépressible envie de croisière ? Qu’à cela ne tienne : rendez-vous au port et embarquez pour une excursion sur le lac ! Une occasion en or de contempler les trésors des eaux sylphiques tout en se faisant conter leur histoire par un vieux bateleur. Esprits scientifiques ou âmes romantiques, qu’importe ! Vous adorerez.
Notre-Dame des Cieux
Selon une légende tenace, Eugenio Maria Giuseppe Giovanni Pacelli – le futur Pape Pie XII – lors d’une promenade méditative dans la forêt du Val des Sylphes, eut la vision d’une jeune fille agenouillée dans une clairière face à une entité immense que les mots furent impuissants à décrire. Le pontife, ému par la tendresse que témoigna l’enfant à la créature qui disparut avec elle dans le ciel étoilé, fut convaincu d’une apparition maritale. Il ne lui en fallut pas davantage pour suggérer au maire la construction d’une église locale…
Depuis lors, Notre-Dame des Cieux n’a jamais cessé d’être au cœur des célébrations religieuses des habitants en plus de servir de lieu de repos aux Sibylles de Sainte-Ormelune. Des visites spéciales permettent de monter au sommet du clocher, affectueusement surnommé le « Vieux Gardien » de la vallée.
En plus des cérémonies ordinaires, des lectures ainsi que des processions flottantes sont régulièrement organisées depuis l’église et ouvertes au public, notamment dans le cadre de l’adoration des reliques auxquelles on prête de nombreux bienfaits.
L’Hôtel des Abysses
Pénétrez les eaux miraculeuses de l’Hôtel des Abysses, la célèbre station thermale de Sainte-Ormelune !
Fourbu par une dure journée de travail ? Déprimé par une rupture amoureuse ? Fantastique ! Venez vous relaxer dans les bassins fauniques où les Cyris comabilis, petits poissons pathovores, se nourriront de vos chagrins et soupirs !
Amateur de sensations fortes ? Chaussez masques et tubas pour explorer les profondeurs insoupçonnées des bassins aventuriers ! Les sables, grottes sous-marines et épaves recèlent des trophées qui peuvent être échangés à l’accueil contre des prix.
Un service de massage et des séances d’exercices physiques sont aussi proposés aux résidents de la station.
Le Musée des mutations
Le plus formidable miracle qui s’est abattu sur l’être humain ainsi que toutes les espèces animales est sans conteste le miracle de l’évolution. L’Homme d’hier n’est pas celui d’aujourd’hui et celui de demain reste encore à construire !
Le Musée des Mutations vous propose de découvrir les espèces marginales et inédites ayant foulé la Terre au cours des millénaires tout en vous introduisant à l’histoire naturelle du Val des Sylphes. Comment sommes-nous passés de l’homo obscurcis à l’homo færus ? Quel lien unit le très célèbre archéoptéryx et les dinosaures modernes que nous appelons « oiseaux » ? Comment nos ancêtres ont-ils arraché aux bêtes sauvages de la vallée le droit de vivre ? Le musée vous ouvrira les portes d’un savoir scientifique jalousement gardé et dont peu d’individus peuvent aujourd’hui se vanter d’être les dépositaires.
Les manifestations d’art fugitives
Parcourez les rues de la ville pour tenter de découvrir l’une des nombreuses expositions éphémères d’art sylphique !
Ténébrisme, clair-obscur, surréalisme y sont revisités par les plus habiles pinceaux ormeluniens, héritiers d’un art empli de secrets que l’on appelle « lunisme ».
Peut-être aurez-vous l’occasion de converser avec les personnages des toiles de Tamsky, « l’artiste qui insufflait la vie aux couleurs »…
L’Observatoire de Sainte-Ormelune
Considéré comme la première école ormelunienne, l’observatoire de la vallée a été construit sur le flanc du Mont Éclair en 1899 puis rénové en 1986. Parmi les hommes de science célèbres qui le fréquentèrent figurent Johannes Silka et Hugo Batislavo, à qui nous devons notamment la découverte de la vie sur les planètes de l’ancienne galaxie naine Gaïa-Encelade.
Depuis 2012, l’observatoire héberge un planétarium où des ateliers, animations ainsi qu’une reconstitution du ciel étoilé se proposent d’expliquer l’origine de la nuit éternelle qui règne sur la vallée.
Le parc du Val des Sylphes
Selon de vieux contes celtes, de petits génies de l’air auraient élu domicile dans la vallée depuis plus de mille ans et façonné la brume, la boue et l’écorce pour s’en faire des serviteurs et compagnons de fortune. Ainsi, paraît-il, naquirent les imposants excubes et les timides caligaux ! Nombre d’artistes furent conquis par la magie du val, à l’image de Rimbaud et Dali. « Jamais il n’y eut terre plus propice à l’imaginaire que la terre natale des filles de l’air ! » s’enthousiasma Guillaume Apollinaire quand il visita le parc de Sainte-Ormelune au cours de sa convalescence en 1916.
Pétrie de mythes et de légendes, la réserve sauvage est un lieu de repos, de contemplation, de recueillement mais aussi d’aventure et de prudence. S’étendant sur une surface de 690 km², elle abrite près de 99% de la faune et de la flore sylphique. Un incontournable de votre visite !